Reminiscences of a Journey to Lithuania de Jonas Mekas
États-Unis, 1972, 16mm, 82’, coul., vostf
musique : Konstantinas Ciurlionis
« Cette œuvre est composée de trois parties. La première est faite de films que j’ai tournés avec ma première Bolex à notre arrivée en Amérique, surtout pendant les années 1950 à 1953. Ce sont les images de ma vie, de celle d’Adolfas, de ce à quoi nous ressemblions à l’époque ; des plans d’immigrants à Brooklyn, pique-niquant, dansant, chantant ; les rues de Williamsburg. La seconde partie a été tournée en août 1971, en Lituanie. Presque tout a été filmé à Seminiskiai, mon village natal. On y voit la vieille maison, ma mère (née en 1887), tous mes frères célébrant notre retour, les endroits que nous connaissions, la vie aux champs et autres détails insignifiants. Ce n’est pas une image de la Lituanie actuelle, ce sont les souvenirs d’une "Personne déplacée" retrouvant sa maison pour la première fois après vingt-cinq ans. La troisième partie débute par une parenthèse sur Elmshorn, un faubourg de Hambourg, où nous avons passé un an dans un camp de travaux forcés pendant la guerre. Après avoir fermé la parenthèse, nous nous retrouvons à Vienne avec quelques-uns de mes meilleurs amis, Peter Kubelka, Hermann Nitsch, Annette Michelson, Ken Jacobs. Le film s’achève sur l’incendie du marché aux fruits de Vienne, en août 1971. Le son : je parle, pendant une grande partie du film, de moi-même en tant que "Personne déplacée", mes rapports avec la Maison, la Mémoire, la Culture, les Racines, l’Enfance. Il y aussi quelques chansons lituaniennes chantées par tous les frères Mekas. »
Jonas Mekas
« Mekas n’a donc pas choisi l’exil. Les circonstances l’y ont contraint. Il y a deux sortes de voyageurs, rappelle-t-il à propos de Reminiscences of a Journey to Lithuania, ceux qui partent de leur plein gré à la rencontre du monde pour chercher fortune ou simplement aller voir ailleurs si l’herbe est "plus verte" et qui, à la manière du Wilhelm Meister de Goethe font de leur voyage un roman d’apprentissage, et puis il y a les autres, les déracinés, ceux qui sont arrachés de force à leur pays comme de la mauvaise herbe et qui semblent condamnés au ressassement de la nostalgie, au travail infini du deuil. »
Patrice Rollet, « Les exils de Jonas Mekas », Les Cahiers du cinéma n° 463, janvier 1993
字母哥这一路确实很励志，努力也给予了他应得的成就，继续前进！！
励志！重要的不是起点，是终点。失败的意义，失败是成功之母。
从一开始就想着看到真正的字母哥，但是感谢电影让我了解了字母哥曲折的人生和励志的故事，虽然有点流水账的烂俗嫌疑，但还是有被感动到，加油字母，成为传奇!
乏善可陈的故事和拍法，一点惊喜没有，循规蹈矩都嫌技术层面不太行。死侍老师大男主魅力虽不可挡，但真的不能总这么整了，太雷同。
去年看网飞大制作烂片的感受：好浪费钱，今年看的感受：好替你们心疼钱。。。
实在没什么内容，硬掰了一个半小时。这就是美国的科幻电影了嘛？回首十年前，这种品质的科幻电影，估计都是被扔垃圾桶里的。
肖恩利维盘活爆米花套路玩新花样大爽片再+1，全程没心思去找bug，小男孩是亮点，父亲大人小孩三人组对话大概也是中年主创们对家庭和对过去的自己敞开心扉吧还有点小感动，肖恩的片看来都离不开夹带星战私货了又是light saber又是dark trooper的哈哈哈
字母哥的经历实在太有故事可以写了。
一点点搞笑，一点点触动，还有末尾一点点疑惑，最后是再也见不到的遗憾收场吗。——可能与逝去的人相见，真如其父所说，已多么幸运。
低配嘴炮版《双子杀手》，瑞安·雷诺兹已经成功陷入死侍的嘴炮角色无法自拔，一部部就像是在复制黏贴。拉上一众熟悉的演员，也不能弄出合格的剧本和人物，而作为科幻片，科幻成分低幼、打斗拙劣，又一部网飞捞快钱式的作品 @Netflix
有美国宗教或者征兵宣传片的调调，缺少戏剧张力和冲突。
把光剑还有打斗的部分去掉，增加一些家庭戏会更好一些
故事本身比较平凡，不过对于看了20年NBA的老粉丝，通过一部类似纪录片的方式了解希腊怪兽还是挺不错的。
星光璀璨的背后，是生活的残酷、意志的磨炼，和家庭的爱。
作为一个不了解字母哥的人来说，还是觉得非常热血沸腾的，不过不明白为什么会为一个现役球员拍纪录片?毕竟他还没有乔丹科比那么伟大？
绿灯侠拿着牌王的拐棍、开飞机穿越时空寻找卡魔拉，结果找着个辛苦模仿死侍本人的小屁孩，再携手绿巨人拯救地球；亲情挺感人，演员都可爱，动作场面也还行，但这全方面反科学的科幻呈现，看着有点难受
财大气粗的网飞搞起了漫威宇宙阵容大联动，依旧是大数据算法下的好莱坞爆米花套路堆叠，科幻外衣下包裹着亲情，玩的仍是三十年前陈旧的穿越概念，还不忘调侃下复杂的多元宇宙。雷诺兹与网飞绑定后就没跳出过死侍人设，这次还安排上一老一少一同斗嘴，笑点几乎全靠嘴炮。对于穿越战机、山寨光剑等未来科技的设定也毫无亮点。
绿巨人死侍卡魔拉，漫威演员再就业or互相介绍工作。拍得像给小学生看的寓教于乐，剧本像是小学生作文被迪士尼拿去优化，“我也想不明白怎么解决，最后把它炸了吧，再加点简单爱情加点打斗动作加点亲情完美可以下生产线了”是不是以后电影里的夫妻都是黑白配了？现在不放点80s摇滚就不会拍动作戏了？我爱RR，RR演技真好 眼里全是戏，虽然演什么都是嘴贱但我毫不在意（嘴贱小孩虽然萌但嘴贱一点也不可爱。相比杨之后对我来说这才叫软科幻，用科幻外衣包裹一个陈旧无聊的故事
有点失望。过于简单的剧情，过于苍白的人物情感，一些原本应该处理地很戏剧化的时刻，例如两个自己第一次相遇、成年的“我”见到过去的母亲、见到已经去世的父亲，竟然都处理地那么平淡，这些明明都应该是情感的爆发点，应该像一杯烈酒，结果被调制成了气泡水。
飞到高处停止发动机自由落体，《绿灯侠》里最棒的一幕。作为演员，RR是不太合格的。看过《死士》才想明白，他其实害怕聚光灯，早期拍过那么多絮絮叨叨的电影，实际上就像一个固执的自闭症在自己的世界里自言自语，是奶粉钱终于把他逼出来卖艺。他还是向往绿色的勇气，纠结他的绿灯侠没有拍错。
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